mercredi 30 janvier 2013

La minute Pivot #8 : Strike Back

Il y a des choses, voyez-vous, que je fais uniquement par amour (laver les "traces de freinage" des minuscules slips de mon fils de 4 ans n'en fait curieusement pas parti).

Par exemple, j'ai acheté (et visionné dévotement) Blood Creek (une série b fantastico-gore pas bien palpitante) par amour pour Michael Fassbender. Et je me suis fait avoir vu qu'on le voit, allez, sept minutes dans toute sa sublime Fassbenderie avant qu'il ne soit plus qu'une sorte de démon nazi moche. Cela mérite un avant/après que voici :


Je suis d'accord, Michael, faut bien manger, mais quand même
n'accepte pas n'importe quoi non plus !


Si, si, c'est lui. Hélas.
Dans le même registre, une fois découvert Richard (à l'abordage !) Armitage, je me suis précipitée comme une caniche maltaise en rut sur Strike Back (les caniches maltais m'excuseront, mais j'ai un peu leur coupe de cheveux en ce moment).

Alors, Strike Back (riposte pourrait-on traduire), de quoi ça cause ? De John Porter (mon Richard) agent SAS déchu à la suite d'un gros foirage sur le terrain qui reprend du service. Au menu : infiltration de méchants dans des pays où l'on transpire beaucoup et traître en dessert.

Pourquoi ça plaît ?

Ben d'abord y'a Richard quoi. Richard en chèche. Richard la peau luisante de sueur. Richard en t-shirt déchiré. Richard en costume de lin. Richard torse nu. Richard qui dézingue. Richard battu. Richard qui saigne de l'arcade sourcilière. Richard qui cache ses yeux ultra bleus derrière des lunettes de soleil mode. Richard qui voit des vagins dans toutes les images rorschach qu'on lui présente (si c'est pas du féminisme ça madame !).

J'aime quand tu minaudes avec tes solaires chichiteuses, Richard.

J'aime cette chèche autour de ton cou, Richard.
Et aussi le bracelet bling bling qui brille dans la lumière du désert.

Oh, un matelas. Viens que l'on joue à la version adultede fiftie shades of grey (cette monstrueuse ânerie).

Ensuite, les histoires se défendent. Les personnages secondaires que John rencontre lors de ses missions ont des choses à raconter. C'est bien fait, bien ficelé, on regarde pas sa montre en attendant que Richard tombe la chemise (ce qu'il fait tellement bien).

Tout n'est pas parfait, hein. J'ai franchement rigolé en constatant que le service secret britannique comptait 5 employés, chef inclus (la crise, déjà).

Peu crédible aussi le retour miraculeux en super-soldat de Porter après sept ans d'inactivité, de dépression, de déchéance et de gardiennage de parking (mais faut dire, vu l'effectif minable du service, vont pas non plus cracher sur une recrue supplémentaire).

Les dialogues sont parfois pauvres. Laissez moi les reproduire fidèlement de mémoire :

- Je ne vais pas m'en tirer. Pars, laisse-moi, je te couvre.
- Non, je ne pars pas sans toi.
(Personnellement, je ponds de meilleurs dialogues même ivre morte)

Je ne suis pas fan non plus du choix d'Andrew Lincoln (mais si, Love Actually, celui qui aime en secret l'épouse de son meilleur ami) dans le rôle du chef de Porter. Très falot, il est juste bon pour les comédies romantiques avec Vanessa Paradis (non, ceci n'est pas un compliment).

Tu ne m'apprends rien, Andrew, mais ma réponse reste non.

Bref, Strike back est une petite série décente qui réserve quelques bonnes surprises. Et qui n'a plus grand chose à voir avec Strike back II aka "plus de moyens, plus de cul, plus de baston et super cool chanson de générique".

Virile la série, oh oui !

mardi 29 janvier 2013

Le retour de la pub Rexona

Je zappais telle une âme en peine pour échapper aux pubs et, bam !, voilà que je retombe sur la fameuse réclame de Rexona.

A ce propos, avez-vous remarqué la sournoise entente des chaînes pour mettre de la pub au même moment ? Ainsi, de guerre lasse, on revient à la chaîne que l'on vient de quitter (un peu comme une vache dans son étable).

Mais je m'égare.

Donc pub Rexona, collier de la fille, Etsy (je résume l'épisode précédent que vous trouverez si vous fouillez mon blog... yep, j'ai la flemme de mettre le lien).

On approche du but ! Regardez plutôt :





Alors, évidemment, on peut se dire "mouais, moi aussi je peux me fabriquer mon collier plastron d'inspiration amérindien". A vrai dire, j'ai eu la même réflexion (ça me rappelle toujours ce sketch de l'irrésistible Pierre Desproges à propos des cadeaux artisanaux créés avec amour par les enfants pour la fête des pères... ). Pas évident en revanche de trouver des "tubes" assez longs (si vous avez des adresses de boutiques qui en font, hein, je suis preneuse)... et bien sûr d'avoir le temps de s'y coller (pour vous dire, moi, le mardi, je fais impasse sur la douche tellement j'ai pas le temps à cause de la Nouvelle Star).

Et pour celles qui ont deux mains gauches ou ne veulent pas se fouler, ces merveilles se trouvent ici :


Créations entre 20 et 30 euros (sans les frais de port bien évidemment)

lundi 28 janvier 2013

Pfff...

Il y a des jours où l'on ne se sent pas folichonne.

Il y a des jours où on irait bien de terrer au fond des bois dans une cahute agrémentée d'un joli paillasson "Fuck you!" devant la porte d'entrée.

Y'a l'eau courante au moins ? Le câble ? Des waters ?

Il y a des jours où l'on regarde de haut sa vie et soi.

Petite déprime de janvier ou alors :

- Contrecoup du gras ingéré entre les agapes de fin d'année et les galettes des rois début janvier qui m'ont dotée d'un muffin-top ET d'un bilan sanguin pas terrible ET d'une lettre de réprimande de ma gynécologue ?

Pourquoi "Muffin-top" ?
Voilà pourquoi !

Ma gynéco me conseille donc :
"un petit régime en diminuant notablement les graisses"


- Pauvreté des soldes d'hiver qui m'ont forcée (oui forcée) à me rabattre sur les achats pas super nécessaires (des sacs, encore des sacs, toujours des sacs) ?

- Froid pourri qui me nique ma peau déjà bien euh bousillée ? (j'évite les redondances)

- Lassitude extrême face à mes semaines routinières :

Se lever, déjeuner, emmener fiston à l'école, métro, fait chier le métro, boulot, restau, boulot, métro, fait chier le métro, aller chercher fiston à l'école, activités manuelles épanouissantes (lessive, repassage, rangement, vaisselle, dîner à préparer pour fiston), activités intellectuelles épanouissantes (ouverture du courrier, paiement des factures, météo, journal de M6), se vautrer devant la télé, zapper, finir par opter pour  de la "confort food" au lieu des 5-fruits-et-légumes, brosser ses dents, dormir.

 Quoi qu'il en soit, j'espère vivement que février se montrera shiny-fucking-happy.

lundi 7 janvier 2013

Début d'année obsessionnelle

J'étais innocemment en train de tuer le temps sur internet quand, soudain, je tombe sur ceci-ci :


Passons sur le fait que Ms Winslet en est déjà à son troisième mari (dont le pseudo est suprêmement ridicule) et arrêtons-nous sur le sublime manteau que l'actrice-qui-ne-mange-pas-de-foie-gras-car-c'est-inhumain porte.


Oh. La. La.

Pour faire simple, c'est tout ce que j'aime : la couleur (gris ? kaki ? brun ? m'en fous, j'adore), la coupe, la souplesse du tissu (ou cuir ?), le col (bon sang ce col !).

N'écoutant que mon courage (et ignorant Fiston un peu effrayé par un passage de bagarre entre ours dans Rebelle... je sais, c'est moche), me voilà à googueler à tout va à la recherche de cette merveille.

Choux blanc.

Bon, je n'ai pas été complétement inefficace non plus. Je connais désormais le mot anglais désignant ce type de col : cowl neck (mystère en revanche pour celui en français...). Qui est un peu l'obsession de mon nouveau meilleur ami : Rick Owens.

Oui !

Oui !

Ouiiiiiiiiiii ! (orgasme visuel)

Pour celles qui ont regardé la nouvelle série mollassonne sur TF1 avec la fille de "FBI : portés disparus", la deuxième veste est celle dont est vêtue l'héroïne (unique intérêt de la série, faut bien le dire). Léger hic, le prix.

Un poil moins cher (mais juste un poil), j'ai trouvé ça, sold-out cela va de soi :

Vince cowl neck leather jacket

Allez je crois très fort qu'une bonne âme saura trouver le chemin jusqu'à mon blog et connaitra :

1/ le nom du manteau de Kate 

2/ un succédané dudit manteau

3/ voire carrément un blouson trouvable en France qui ne coûte pas un rein et ressemble à s'y méprendre à un Rick Owens.

Bonne fée, merci d'avance !