jeudi 18 octobre 2012

Envie d'une parka douillette

Est-ce les premiers frimas ? Est-ce ce temps uniformément gris ? Est-ce l'approche de l'heure d'hiver (dimanche 30 octobre) ? On s'en fout presque, j'ai juste une envie de parka.

Une parka donc avec de la fausse moumoute autour de la capuche (immense comme il se doit, la capuche), de la place pour s'y blottir et s'y enrouler et une queue de pie (enfin bon, vous voyez ce que je veux dire : l'arrière plus long que le devant et se finissant en pointe).

La dernière fois que ça m'a saisi comme une envie de pisser (quelle affreuse et délicieuse expression...), j'avais tenté Asos et la marque Alpha Industries.

A l'essayage, on aurait dit le bonhomme Michelin... le côté sympatoche en moins : je l'avais un peu mauvaise que le XL -le XL bon sang !- s'avère si étroit et le tissu si raide.

La parka de la honte


Là je tente Zalando. Ce sera une première, je n'ai jamais passé de commande chez eux. Influencée par la pub ? Même pas, ils ont juste une sélection démente de parkas.

Only, 100 euros tout rond, j'aime beaucoup le détail des pièces contrastées.


Even&Odd, 95 euros, appelez-moi Picasso : je suis dans ma période bleue ! Ce n'est pas la parka traditionnel, mais je la trouve attirante quand même, très star-trek !


Only (encore !), 80 euros, c'est bien simple c'est tout ce qu'on attend d'une parka.



 Mazine, 170 euros, là on est dans du vêtement "technique" (la marque est orientée sport). J'aime beaucoup l'intérieur orange et la sobriété de la coupe, aucun chichis !


Schott, 163 euros, pas grand chose à dire, n'est-ce pas : on a juste envie de la passer et de piquer un somme.


edc by Esprit, 139 euros, on est d'accord : ce n'est plus trop une parka, mais bien classieuse quand même (avec sa queue de pie !).


Après moult délibérations avec moi-même, j'ai commandé la Schott... pourvu que ce ne soit pas un Alpha Industries bis !

vendredi 12 octobre 2012

La minute Pivot # 5 : Blue Valentine

Et si on vivait dans la rue en faisant la manche, c'est pas follement fou et romantique ?

Le mariage, le début des emmerdes.


Je vais avoir un avis tranché : j’ai détesté.

Ça cause de quoi : Dean (Ryan Goslin) un petit gars spontané, sans ambition et romantique (avec un style vestimentaire que j’affectionne particulièrement mais là n’est pas le propos) tombe amoureux de Cindy (Michelle Williams) une étudiante qui veut devenir médecin. En parallèle, on retrouve Dean (devenu un beauf ultra plouc avec encore moins d’ambition qu’avant si c’est humainement possible) et Cindy (qui ne supporte plus sa vie) six-sept ans après leur rencontre, mariés, parents, à la fin de leur couple.

Pourquoi m’a-t-il énervée ce petit film indépendant tant loué par la critique ?

Par son faux suspens. On pige très vite que ce couple est voué à l’échec. Dean vivote sur les retombées d’un geste chevaleresque (épouser une fille enceinte d’un autre). Cindy en se saisissant de cette bouée de sauvetage providentielle (un père pour mon enfant, une épaule sur laquelle s’appuyer) a misé sur le mauvais cheval : le gars prometteur qui chantait accompagné de son ukulélé à leur rencontre a mystérieusement disparu pour faire place à un bourrin immature et susceptible, comblé par une existence falote.

Par son petit côté misogyne. Dean est présenté comme un jeune homme entier, rêvant d’amour, insensible aux diktats de notre société (faites des études, trouvez un boulot qui rapporte, montez les échelons !). Cindy, la pauvresse, a hérité d’une vie dissolue (la scène de la clinique d’avortement est explicite), d’un tempérament de mégère (diantre, elle tient à ranger sa maison et que sa fille parte à l’heure à l’école) et d’éternelle insatisfaite (si seulement son mollusque de mari pouvait s’élever un peu).

Par sa vacuité. On assiste à une série de scénettes hyper démonstratives qui s’étirent en longueur : regardez-les : ils s’aiment ; regardez-les : ils se déchirent ; regardez-les : ils s’engueulent à nouveau pour des conneries. C’est souvent glauque, c’est souvent approximatif (beaucoup d’improvisation ce qui explique sans doute pourquoi Dean fait l’effet d’un perroquet « Pourquoi tu dis ça ? », « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? », « qu’est-ce que tu attends de moi ? »), ça vous donne l’impression persistante d’assister à l’énième dispute entre vos parents (merci bien, j'ai déjà donné).

Rien ne rattrape le film ni l’image (assez dégueu), ni Ryan Goslin dont le look pour incarner « Dean-à-30-ans » vous file soit le fou-rire, soit l’envie de le battre (un sweat avec une tête de chien, sérieux ?), ni Michelle Williams qui semble se regarder jouer (ça vaut pour son partenaire aussi d’ailleurs).

Jamais je n’ai été aussi heureuse de voir un générique de fin.

Pour finir sur une note positive (quand même), la blagounette racontée par Cindy quand Dean fait sa connaissance :

So, a child molester and a little kid are walking into the forest. They go deeper and deeper into the woods and it gets darker and darker out. Finally, the kid looks up at the child molester and says, "Gee, mister. It's dark out here. I'm getting really scared." The child molester says, "You think you're scared? I have to walk out of here by myself!" (la traduction en bas de page pour ceux qui veulent)
 
Si ça vous donne pas envie de voir le film, je ne sais plus quoi faire.




C’est un pédophile et un petit garçon qui marchent dans la forêt. Il fait de plus en plus sombre à mesure qu’ils s’enfoncent dans les bois. Le gamin regarde le pédophile et lui dit « M’sieur, il fait très noir ici, j’ai peur.». Le pédophile lui répond « Ah ouais t’as peur ? Ben pense à moi qui vais devoir faire le chemin inverse tout seul ! »

mercredi 10 octobre 2012

La céramique, c'est chic

On ne pardonnera cette rime digne d'un rappeur français... blâmons un manque de sommeil grandissant.

Bien sûr je ne parle pas ici des prothèses dentaires  (je vous épargne les photos, c'est l'heure du déjeuner), mais des bagues façonnées en céramique.

Démonstration :

Chanel en fait.

Chaumet en fait.


Guy Laroche en fait.



Maty aussi.

49 euros... on va pas se ruiner non plus.

J'ai acheté cet anneau chez ce dernier sur un coup de tête (et aussi parce que j'avais 50% de réduc, pas folle la guêpe). Absolument conquise depuis. La céramique, c'est super plaisant à porter tant c'est doux et lisse. Ceux qui (comme moi) aiment tripoter leur bagouse ou la faire tourner indéfiniment autour de leur doigt, c'est ça qu'il faut s'offrir ! 

Et puis ça a de la gueule aussi : facetté, ça brille comme un miroir de bordel. Noir, ça donne un côté rock sans se fouler. Blanc, ça fait invariablement penser à Chanel, à Karl, au camélia... 

J'attends donc que Maty m'envoie de nouveau une réduc pour agrandir la famille.

lundi 8 octobre 2012

Une petite touche de fluo à mes pieds ?




Bon ben, quoi dire, j'aime l'idée !

J'aime ce décalage entre ces bottines hyper sobres et classiques et un élastique dont la couleur claque. 

J'aime ce petit grain de folie sans conséquence (après tout, sous un pantalon, ça ne se verra pas vraiment hein ?). 

Mention très bien pour l'association jaune/cognac.

Bref, je vais très probablement en acheter une paire (je suis très bottines parce que c'est confortable. Oui, je revendique mon côté mamie...)

Bensimon pour Eram, 94,90 euros.

mercredi 3 octobre 2012

Encore un sac ???

Je suis toujours ensevelie sous une demie tonne de boulot à faire mais, ceci-est-trop-important-pour-que-je-demeure-silencieuse-plus-longtemps :

Un sac.

Un Lancaster (jamais acheté cette marque avant).


Bleu.


Ohhhhhhhhhhh !

Bref, j'ai pris 5 minutes pour le commander.

Faut savoir être forte de temps en temps.