jeudi 15 novembre 2012

La minute Pivot # 6 : Homeland

Homeland donc, la nouvelle série ébouriffante venue des US. Aussi haletante que 24h mais en plus cérébrale, yadadi yadada.

"Fatal attraction" ? Presque.

Avec des critiques aussi élogieuses, j'ai bien évidemment foncé tête baissée. Comble du bonheur, retrouver Damian Lewis que j'adore. Je me suis refait la totalité de "Band of Brothers" rien que pour lui. 10 heures de visionnage, oui c'est de l'abnégation, surtout qu'avec son casque visé au crâne, la boue qui le macule, on le reconnaît pas forcément parmi ses petits camarades. Sympa aussi de voir Claire Danes, plutôt rare à l'écran.

Ah oui, en plus, il a souvent petite mine.
Je vais être un rien vache : ça se regarde sans déplaisir, mais c'est pas non plus transcendant.

Dois-je résumer l'intrigue ?

Allez, ça flatte mon esprit de synthèse :

On retrouve 8 ans après sa capture, un soldat américain (Brody joué par ce rouquin sexy de Lewis) tenu prisonnier par Al Qaida. Libéré et de retour à la maison, celui-ci tente de reprendre ses marques entre sa famille qui l'avait plus ou moins enterré et ses nouveaux amis du gouvernement qui aimerait s'en servir à des fins électorales. En parallèle, un agent du CIA (Danes) -avec quelques petits problèmes de santé mentale tenus secrets - est détentrice d'une info qui laisse penser que cet homme est manipulé par ses anciens geôliers dans le but de frapper au coeur des US.

Prometteur, n'est-ce pas ?

Mais où donc ça coince alors ?

D'abord, il y a ce travers de toute production américaine qui se respecte : l'obligation d'y coller des gosses. Là, on a une horripilante ado tête à claques (à la mode Jack Bauer) et un fiston gentil et de bonne volonté pour contrebalancer sa bitch de soeur.

- Je ne sais pas ce qui me retient de lui dévisser la tête !
- C'est pas dans le script, Damian !

Côté épouse, c'est pas ça non plus : trop lisse, trop conciliante, trop effacée. Rien n'est dit sur ce qu'elle a dû endurer pour maintenir la famille à flots pendant la disparition de son mari (que fait-elle comme boulot ? Mystère et boule de gomme).
Que dire aussi de son effort louable d'avoir, le soir même du retour de son mari, des relations sexuelles avec lui ? Euh, invraisemblable ? Soyons lucide, niqueriez-vous un prisonnier de guerre meurtri par sa captivité que vous n'avez pas vu pendant 8 ans ? On apprend à refaire connaissance en douceur avant, non ?

Allez zouh, une petite partie de jambes en l'air et au lit !

Après il y a des personnages inutiles mais récurrents : le meilleur ami de Brody par exemple. Le pauvre a développé une relation amoureuse avec l'épouse, bien sûr immédiatement stoppée au retour du héros. Il est stoïque (très), il sert plus ou moins de chauffeur à Brody (il est pourtant gradé, le gars, n'a-t-il rien de mieux à foutre ?). Bref, le corniaud ne sert pas à grand chose.

Ensuite la série se focalise sur des histoires parallèles pour les balancer ensuite aux oubliettes. On retrouve ça aussi chez Jack Bauer soit dit en passant. Du coup, on reste sur notre faim, on a l'impression d'inachevé. Pourquoi se faire suer à suivre des personnages s'ils disparaissent comme ils sont arrivés sans plus d'explication ?

Dernier point : la volonté assez artificielle des créateurs de la série de vouloir absolument singulariser leurs personnages : l'héroïne est fan de jazz, elle est bi-polaire, elle a couché avec son patron, elle fait des trucs de fou avec ses yeux... N'en jetez plus la coupe est pleine !
Regarde-moi dans les yeux et ose me dire que
je grimace un chouïa trop dans mon jeu d'acteur ?
  Voilà pour les moins. Histoire de ne pas déflorer trop l'intrigue, je ne m'étendrais pas sur les invraisemblances (yep, il y en a...).

Pour les plus : des acteurs principaux très bons (aaaah le fabuleux Mandy Patinkin !). Une entrevue du monde particulièrement clos de la CIA (qui, du coup, redorer un peu son blason). Un vœu pieux d'éviter un certain manichéisme à la Bauer (encore lui !).  

Si j'ai bien envie de savoir ce qui se passe dans la saison deux, ça va pas non plus me tenir éveillée la nuit.

lundi 12 novembre 2012

Tamaris

Je ne sais pas si vous avez un jour connu cette expérience merveilleuse : découvrir une marque de chaussure qui semble avoir pris votre pied comme modèle pour ces créations.

Dit moins pompeusement : vous enfilez une paire de chez eux et vous avez l'impression d'être dans des chaussons. La cambrure, la largeur, la longueur : tout va. Vous pouvez courir un marathon la première journée avec sans craindre la moindre ampoule. Bref, voilà un indice concret qu'un dieu existe bien quelque part.

J'ai cette chance avec la marque teutonne Tamaris croisée complétement par hasard un jour où je n'avais même pas l'intention de m'offrir des chaussures.

J'ai d'abord été attirée par le modèle : une petite bottine féminine et pas gnangnan. Et agréablement surprise par la qualité de la chaussure (beau cuir, belles finitions, pas de coulure de colle qu'on peut hélas découvrir parfois). Je lis en diagonale la mention "ANTIshokk" (un bidule placé dans le talon et supposé absorber 50 % des chocs occasionnés par la marche). Je l'enfile. Révélation ! Elles ont le confort d'une charentaise, elles sont légères au pied et de l'allure. J'embarque, évidemment.

Depuis, je m'approvisionne principalement chez eux (même si je m'autorise quelques infidélités ailleurs, hein, on est pas marié non plus, Tamaris et moi).

Petite sélection trouvée chez Amazon (oui, ils en vendent... et très souvent moins chers qu'ailleurs) :

Bottine beige : double boucle et bi-matière, effet disco, j'adore ! 70 euros.




 
Bottes en peau bleue, 50 euros. Elles flattent mon côté Robin des Bois.


Une paire de croquenots rétro. 90 euros.


A la lumière de cette sélection, on remarque que Tamaris est quand même plus orienté bottines. Ce qui tombe bien : c'est ce que je mets le plus souvent.