J’ai donc des murs blancs (blanc cassé crade en fait, j’ai
la flemme de repeindre). Si le blanc agrandit la pièce, c’est aussi un rien lugubre
à vivre au quotidien (sans compter que ça file un teint d’endive sur les photos
de famille, mais ce n’est pas le propos).
« Ma fille, il te faut habiller tes murs », me
suis-je dit dans mon for intérieur… et à haute voix (qui n’a pas cette agaçante
manie de se parler tout(e) seul(e) me lance son kit main libre).
Et, oh coïncidence, ça tombe bien vu qu’au détour d’un rayon
du BHV (ma seconde maison. En fait, non, Amazon est mon deuxième chez-moi si on
pouvait habiter internet… ok, je me tais), j’ai pris ça en plein dans les
mirettes :
Mais qu’est-ce que c'est donc ? Une digigraphie, si vous
voulez la définition exacte la voilà (feignasse, moi ? Bien sûr !).
Ils me parlent totalement ces oeuvres. J’aime ces couleurs qui claquent,
le côté bd, le parti pris de montrer l'architecture et les bagnoles. Après, je comprends que, les goûts et les
couleurs tout ça, on trouve ça hideux.
Bon, je n’ai toujours pas sauté le pas. Le motif est bien
sûr complètement débile : je ne veux pas faire des trous dans mes murs blancs (et
crados).
Si d'aventure, vous êtes tenté, l'artiste s'appelle Philippe Matine.
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